Équipement high-tech
Neuronavigation : un « GPS » ultraprécis pour opérer le cerveau
En chirurgie du cerveau, il est primordial de s'orienter avec précision. Pour sécuriser ces interventions au maximum, les chirurgiens de l'OLV Ziekenhuis Aalst font appel à la « neuronavigation », soit en quelque sorte le GPS de la neurochirurgie.
Grâce à cette technique, le neurochirurgien sait très précisément où se situe la lésion qu'il doit enlever.
Comment fonctionne la neuronavigation ?
Pour commencer, on effectue une IRM de toute la tête sur laquelle on voit non seulement la lésion, mais aussi le nez, les oreilles. Bref, la totalité du crâne.
Ces images sont ensuite chargées dans l'ordinateur.
Une fois le patient endormi, on détermine l'emplacement de sa tête à l'aide de caméras infrarouges. À présent, quand le neurochirurgien posera sur la tête du patient l'extrémité d'un pointeur, il verra sur l'écran de l'ordinateur où celle-ci se trouve. L'appareil affichera alors automatiquement les images correspondant à l'endroit où l'extrémité du pointeur se trouve.
![]() |
Les images traitées sont chargées dans le dispositif de navigation avec le planning de l'opération et le trajet qui sera suivi au cours de l'intervention. |
![]() |
Les deux caméras reconnaissent les instruments dans l'espace et affichent leur localisation sur l'écran. |
![]() |
Pendant l'intervention, l'écran présente les clichés de l'IRM et les images de l'extrémité de l'instrument qui est utilisé. Le chirurgien sait donc tout le temps où il se trouve au cours de l'intervention. |
Comme il est aussi possible de déterminer nettement l'emplacement de la lésion sous le crâne, le volet osseux (fragment de crâne qui sera enlevé, puis remis en place) pourra être réalisé sur mesure avec une très grande précision : il ne sera ni trop grand, ni trop petit.
Cette technique permet d'accroître sensiblement l'innocuité des opérations du cerveau en réduisant la taille des voies d'abord (d'accès), les risques associés et la douleur postopératoire.
Film (en anglais)