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Problèmes médicaux au cerveau/au crâne

Tumeurs du cerveau

Une approche multidisciplinaire, gage de meilleurs soins

L'OLV traite toujours les tumeurs du cerveau, mais aussi, par exemple, celles de la moelle épinière, en s'appuyant sur une équipe multidisciplinaire. Divers spécialistes (neurochirurgien, neurologue, oncologue, radiologue) se réunissent régulièrement lors de la concertation (ou consultation) oncologique multidisciplinaire (la « COM ») afin de discuter de l'état et du traitement de chaque patient pris individuellement. C'est la garantie du meilleur suivi possible.

Par ailleurs, chaque patient peut compter sur un encadrement personnalisé de grande qualité assuré par une équipe paramédicale (comprenant des infirmiers spécialisés, un psychologue…).

Une trajectoire de soins pour l'accompagnement personnalisé de chaque patient

L'ensemble du traitement est tracé comme une « trajectoire de soins » au cours de laquelle le patient peut, à chaque stade de son traitement (phase du renvoi, du diagnostic, du traitement ou du suivi), faire appel à un avis médical soigneusement fondé, à des informations personnalisées et à un suivi attentif.

Chirurgie éveillée du cerveau

Notre cerveau est le centre de commandement de notre corps. Il en pilote toutes les fonctions. Lors d'une opération au cerveau, il est donc important de procéder avec une grande prudence afin de ne pas toucher des zones essentielles (songeons aux centres de la parole ou aux centres moteurs contrôlant l'exécution des mouvements des bras, des jambes et de la face). Quand une tumeur se trouve à proximité de l'une de ces zones, le neurochirurgien optera, en concertation avec le patient, pour une intervention en état d'éveil pendant laquelle le malade sera maintenu éveillé afin de pouvoir interagir avec le chirurgien.

Le fonctionnement et l'organisation du cerveau varient d'une personne à l'autre. Par exemple, il existe déjà une grande différence entre le cerveau d'un gaucher et celui d'un droitier. Mais la lésion ou la tumeur peuvent, elles aussi, déplacer les zones de commande dans le cerveau. C'est pourquoi une approche précise et individualisée revêt une très grande importance.

L'IRM fonctionnelle sert à localiser les différentes régions (aires) cérébrales chez chaque patient en particulier (cartographie (mapping) et activation des aires responsables des mouvements ou du langage). Cette cartographie s'effectue par exemple en demandant au patient de bouger la main ou de dire quelque chose.

Mais la technique du mapping ne donne pas non plus une image correcte à 100 % des aires cérébrales menacées lors d'une opération du cerveau. Il est donc nécessaire de repérer ces zones cruciales avec une précision accrue sur un patient éveillé en l'invitant à exécuter des tâches avec les mains et les doigts, les bras et les jambes, le visage. Il lui est aussi demandé de réaliser divers exercices d'élocution. Le volet « éveillé » de l'opération dure une heure et demie à deux heures.

Mais la technique du mapping ne donne pas non plus une image correcte à 100 % des aires cérébrales menacées lors d'une opération du cerveau. Il est donc nécessaire de repérer ces zones cruciales avec une précision accrue sur un patient éveillé en l'invitant à exécuter des tâches avec les mains et les doigts, les bras et les jambes, le visage. Il lui est aussi demandé de réaliser divers exercices d'élocution. Le volet « éveillé » de l'opération dure une heure et demie à deux heures.

Film (en anglais ; attention, certaines images peuvent choquer les personnes sensibles)

Traitements

Résection/biopsie

En fonction de la taille et de la localisation d'une tumeur cérébrale, on a le choix entre une résection et une biopsie.

Dans la biopsie, on prélève une carotte de tissu à l'aide d'une aiguille spéciale en vue de déterminer si la tumeur est bénigne ou maligne.

Quand une tumeur au cerveau peut être enlevée, on effectue une résection.

Tant le prélèvement biopsique que la résection s'effectuent en recourant à la neuronavigation, ce qui autorise une intervention de grande précision (chirurgie assistée par ordinateur).

Irradiation stéréotaxique (radiochirurgie)

La radiochirurgie ou irradiation stéréotaxique s'emploie régulièrement en neurochirurgie. Cette technique permet de soigner de petites tumeurs, des anomalies des vaisseaux sanguins du cerveau ou des métastases (foyers disséminés de cellules cancéreuses) sans devoir procéder à une ouverture chirurgicale du crâne. La radiochirurgie est un traitement précis et ponctuel. La tumeur ou l'anomalie vasculaire est soumise à une très forte dose de rayons, et ce sans endommager les tissus environnants grâce à la précision élevée de cette irradiation.

Pionniers en Belgique

Avec le service de radiothérapie (Dr Luc Verbeke), l'équipe neurochirurgicale de l'OLV Ziekenhuis Aalst possède plus de 30 ans d'expérience en radiochirurgie. Elle compte ainsi parmi les pionniers de cette discipline en Belgique. La radiochirurgie est un travail d'équipe et elle est appliquée de manière concertée par des spécialistes chevronnés, dont votre neurochirurgien, le radiothérapeute, le physicien et le neuroradiologue.

Comme notre hôpital ne cesse d'innover et d'investir dans de nouvelles techniques et dans des équipements high-tech, il ne pratique plus l'irradiation stéréotaxique à l'aide d'un cadre gênant posé sur la tête. Désormais, nous utilisons à la place un masque fait sur mesure qui est beaucoup plus confortable pour le patient. L'irradiation proprement dite est réalisée avec un accélérateur linéaire, le système Novalis TX.

Pour en savoir plus, allez sur le site Internet de Novalis (en anglais).

Pour quelles affections ?

L'irradiation stéréotaxique est un traitement indiqué dans les petites métastases cérébrales (foyers de dissémination de cellules cancéreuses), les neurinomes de l'acoustique (petites tumeurs du nerf auditif) et les malformations artério-veineuses (MAV). On l'emploie en ambulatoire, sauf dans le cas des MAV. Une malformation artério-veineuse est une anomalie vasculaire cérébrale qui se présente sous la forme d'une pelote d'artères et de veines communiquant les unes avec les autres. Les MAV apparaissent très tôt pendant la grossesse (2e à 3e semaine). Elles sont donc toujours présentes dès la naissance. Elles peuvent rester cliniquement silencieuses (asymptomatiques) toute la vie ou conduire à une hémorragie cérébrale.